
Accompagner ceux que la société oublie
Récemment, une formation essentielle s’est tenue à destination des bénévoles engagés dans l’accompagnement des personnes sans ressources. Cette initiative s’inscrit dans une volonté forte : favoriser l’inclusion sociale, en permettant à chacun de retrouver une place digne dans notre société.
L’objectif de cette session était de mieux comprendre les réalités vécues par celles et ceux qui, chaque jour, affrontent la précarité. Être sans ressources, c’est vivre sans revenu, sans soutien financier, sans filet de sécurité. Quant à la précarité, elle englobe des situations plus variées où les ressources sont souvent instables, incertaines, voire insuffisantes. Dans les deux cas, ces existences sont marquées par l’angoisse, la solitude, et une constante lutte pour survivre.
Au fil de la formation, les bénévoles ont exploré les multiples visages de la précarité : des personnes vivant à la rue, d’autres en hébergement d’urgence ou dans des logements précaires, parfois sans statut légal. Mais toutes partagent un besoin essentiel : celui d’être reconnues, écoutées, et considérées avec humanité.
« Tu n’es pas un numéro, tu n’es pas des problèmes, tu es aussi une source pour nous. » ajoute Nathalie Vega, animatrice du réseau Haut-Doubs et coordinatrice de cette formation.
Ces mots résument parfaitement l’esprit de cet engagement : il ne s’agit pas seulement d’apporter de l’aide, mais de bâtir une relation fondée sur le respect et la reconnaissance mutuelle.
Car au-delà des actions ponctuelles, chaque geste compte. Chaque bénévole est un maillon essentiel de cette chaîne de solidarité. L’enjeu n’est pas d’installer une relation de dépendance, mais de permettre aux personnes accompagnées de redevenir actrices de leur propre vie.
C’est tout l’intérêt de ce type de formation : offrir aux bénévoles des outils, des repères, mais aussi un espace de parole pour mieux comprendre leur place dans l’accompagnement. Un nouveau temps fort est déjà prévu : le "Parcours du Migrant", le 12 juin 2025, une immersion pour appréhender les étapes et les obstacles auxquels sont confrontées les personnes migrantes.
Car l’inclusion ne se décrète pas. Elle se construit, chaque jour, par l’écoute, la présence, et l’engagement humain.